Édition du mardi 10 mai 2005
Relance du logement en région Île-de-France : le rapport Pommellet propose de soutenir les maires bâtisseurs
Pierre Pommellet, ingénieur général des Ponts et chaussées, a remis à Marc-Philippe Daubresse, ministre délégué au Logement et à la ville, son rapport sur « la relance du logement en Île-de-France ».
Le rapport présente un état des lieux et un diagnostic des raisons de la crise du logement et fait cinquante propositions pour une relance de la construction neuve et en particulier du logement social. Cette relance se veut équilibrée, respectueuse de l'environnement (plus de tours ni de barres !) et vise à rétablir une situation normale de l'habitat en Île-de-France.
Il sagissait de « proposer des mesures d'ordre politique, financier, foncier, juridique et technique visant à relancer la construction de logements et remédier ainsi à cette situation très préjudiciable pour l'avenir de la région capitale et la qualité de vie de ses 11,3 millions d'habitants ».
Les propositions du rapport sont classées en cinq grands objectifs :
- produire du foncier,
- transformer ce foncier en terrains à bâtir,
- relancer la production du logement social et intermédiaire,
- assurer la mixité sociale,
- soutenir les « maires bâtisseurs ».
Selon le ministère délégué, « la crise du logement en Île-de-France dure depuis longtemps. Les conséquences, largement médiatisées, sont bien connues : hausse ininterrompue depuis six ans du prix des logements et des loyers dans le parc privé, difficultés grandissantes des jeunes ménages à se loger dans l'agglomération, situation parfois dramatique des plus défavorisés ».
Quant au parc locatif social, il présente à la fois un taux de vacance très faible (de l'ordre de 1%, c'est-à-dire le minimum incompressible) et un taux de rotation très bas (6%), au regard du nombre élevé de demandeurs de logement : 315 000 sur la région dont 100 000 à Paris. La difficulté de quitter le parc social pour un logement privé en location ou en accession, eu égard au prix du marché, explique cette très forte tension.
Cette situation, relativement spécifique à l'Île-de-France, est « due pour l'essentiel à une baisse de moitié, au cours de la décennie 1990, du nombre de logements construits ; baisse encore plus forte pour le logement social passé de 19 000 logements financés en 1994 à 9 000 en 2000, seulement six ans plus tard ».c=http://www.do
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